Envies d'ailleurs

Nous avons fait connaissance de Myriam et de son mari dans la file d'attente du vol SAO PAOLO / MONTEVIDEO. Myriam était prof de français. Elle nous propose son aide et également de nous véhiculer pour nous faire découvrir sa ville.

Elle appelle pour nous Hilda ( notre logeuse ) pour l' avertir de notre arrivée. ( notre espagnol n'est pas terrible ).

Une navette nous conduit jusqu'au BNB que nous avons réservé place ZABALA, dans la vieille ville. Accueil chaleureux d'Hilda .

Dès le soir même, nous savons que le GRANDE FRANCIA n'arrivera à MONTEVIDEO que le 20/09 et que sans doute nous ne récupérerons nos véhicules que le mardi 24/09.

Nous avons donc quelques jours pour arpenter la ville, effectuer les quelques démarches qui peuvent se faire d'avance notamment enregistrement au bureau de l' Immigration.

Pour le téléphone, Emma de WAVE LOGISTICS nous indique un abonnement possible à CLARO qui serait valable dans toute l'Amérique du Sud.

Nous prenons effectivement cet abonnement.

Les jours suivants nous flânons dans toutes les rues de notre nouveau quartier, le nez en l'air pour découvrir le charme de ces vieux édifices qui racontent le riche passé de la capitale.

Aujourd'hui, les constructions récentes, les restaurants et cafés modernes de la vieille ville nous font oublier que nous sommes en URUGUAY.

Bien sûr nous avons fait des repérages au port… et depuis la terrasse de l'immeuble nous surveillons l'arrivée des bateaux à la jumelle.

Sur le plan gastronomique, nous tentons la parilla au Mercado del puerto. Que dire ? Trop carne pour nous… C'est un euphémisme.Nous avons également goûté le chivito (hamburger uruguayen).

Nous découvrons aussi avec Myriam la cuisine simple et savoureuse d'une auberge de pêcheurs,

Le 21/09, le bateau arrive au port dans l'après midi ; le samedi matin, nous constatons que nos sprinters ont été déchargés et qu'ils semblent en bon état.

Comme prévu, le dimanche nous partons à pied rue Féria Tristan de Navaja pour le marché hebdomadaire, vivant, coloré, authentique.

Nous y rencontrons Arthur qui milite pour les élections présidentielles qui auront lieu bientôt.

Attirés par l'animation qui règne à l'entrée d'un bâtiment et sur la terrasse qui le surplombe et il faut bien le dire également par la faim, nous entrons. Alors que nous nous faufilons entre des grappes de jeunes, un serveur (belge) nous indique les choix possibles : bières et assiette de pain et chorizo ou plat turc chaud. Ce sera plat turc. ( une cassolette de riz choux rouge et cervelas ) nourrissant et peu cher ( 600 pesos pour 4)

En patientant au rez de chaussée, nous écoutons « Amélie Poulain » jouée sur un piano un peu désaccordé. Un violoniste et une violoncelliste se joignent au groupe.

Sur la terrasse comble, nos cheveux blancs font merveille et nous avons rapidement une place assise sur un banc, tout près d'un guitariste. La moyenne d'âge autour de nous ne dépassent pas les 25 ans. Une

jeune femme passe au milieu de nous en proposant des gâteaux «  locos ». Nous évitons.

Rassasiés nous regagnons notre logement en traversant une manifestation de cyclistes en marche pour la protection de la planète.