PAROLES DE SPRINTER : CHAPITRE V

Avant de vous parler de ma santé, je voudrais vous montrer mon environnement :

- « il »

Il

- « elle »

Elle et sa soeur

- Leurs rencontres

le groupe de chanteurs

- Mes rencontres

un camion chinois

- la route

elle descend de la montagne
de la montagne, sept. 2011

la M51 vers NOROBOD]

- Les panneaux de signalisation

tout ça

et aussi ça

- La vie quotidienne des tadjiks

tout à la main

le lundi on on aère

effets matière

séchage

Tag

- Et toujours des paysages ....

rivière en chocolat

le PANJ

champs en Afghanistan

sur la route du Pamir

le long du Pamir

c'est magique

Et j’en aurais sans doute vu d’encore plus beaux si j’avais résisté au mal des montagnes. On avait choisi cet itinéraire afin de pouvoir revenir en arrière en cas de problème de santé des humains qui m’accompagnent ou des problèmes de mécanique. Les humains ont bien tenu le coup. Aucun malaise. Mais alors moi !!

J’étais plutôt fier de moi, je grimpais allègrement, à 3300m tout va bien,

3700m tout va bien, on s’arrête pour dépanner en nourriture une jeune cycliste japonaise

3700m tout va bien

3770m en redémarrant, je sens que je perds de la puissance. Vite je le préviens en affichant un voyant d’alerte et mon moteur se met en sécurité . Je m’économise et ne dépasserais pas le 3000 tours/minute.

« Il » comprend, fait demi-tour et me redescend à 3700m.

Et là, les 2 chauffeurs se penchent sur mon cas. « Problème d’injection ? »

« On va t’aider à mieux respirer » et ils changent le filtre à air et pour que j’assimile mieux, le filtre à gas-oil, mais je me sens toujours mal, pas question que je monte à plus de 4000m. On va donc faire 1/2tour et redescendre, si je le peux sinon, on envisage le remorquage et même pire…

Ma fierté est piquée au vif. Je tiendrais le coup. Sur le plat et dans les descentes, je m’en sors bien, dans les petites côtes, je peine un peu mais je parviens à redescendre à 3100m jusqu’au bivouac choisi.

on redescend

Après une nuit de repos au démarrage, je n’affiche plus le signal d’alerte et je retrouve toute ma puissance. Ils sont bien soulagés.

Commentaires

1. Le jeudi 1 septembre 2011, 15:03 par David

Whouaou, relief, mode de vie, on ne vit pas sur la même planète...

A chaque fois que je lis le blog j'ai l'impression de voyager avec vous. Merci

2. Le jeudi 1 septembre 2011, 17:51 par SCENIC LE GRAND

Parole de scénic,
on m'appelle le GRAND mais c'était sans compter la grande famille de mes propriétaires. Comme ils ne me trouvaient pas assez spacieux, ils m'ont amputé de mes bébés dans le coffre (pourtant ils étaient si confortables...) et à la place ils m'ont ajouté une grande planche pour caser leur toile de tente, sacs de couchage, table de camping et autres bottes, tongs... Je me suis demandé s'ils ne venaient pas te rjoindre ô SPRINTER mais non, ils n'ont pas osé, ils ont dû se dire que si toi, tu ne tenais pas le coup, alors moi, même si je suis le grand, il ne fallait pas y compter. C'est bien dommage je suis sur que je les aurais passé moi les 4000m avec mon copain le kangoo jaune. Tant pis.

3. Le vendredi 2 septembre 2011, 06:26 par 206 et Meriva

Parole de 206 et Meriva,
Nous aussi, nous suivons tes péripéties et nous te souhaitons bon courage. Nous pensions venir te voir mais nos propriétaires ont déconseillé de le faire. Ils pensent que nous n'allions pas tenir le choc. Les cols à plus de 4000 m auraient été, selon leurs dires, impossible à passer à cause de nos FAP. De plus ils se demandaient où ils allaient dormir...Ils n'avaient qu'a dormir dans mon coffre de toit (le coffre de "moi" comme dirait Léane) !.
Donc nous allons continuer à aller route de la vierge, à la pagode (le nom fait un peu voyager mais seulement le nom) ou aller sur les pistes de l'usine voire de temps en temps franchir le col de la Gatasse (120 m)...
A plus..

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